• «  Traces. »  (08/03)

    Une chaussette égarée sur le carrelage ; des jouets éparpillés que je récolte ; une petite main endormie qui dépasse des barreaux du lit ; un canard jaune abandonné dans la baignoire.  Parfums d'enfance que je savoure.  Traces d'un monde à la fois si proche et si lointain.  Univers magique que j'abrite sous mon toit,  mais dont les portes me restent closes.    

    Quentin Parc1

    (Quentin au Parc de Wolvendael)


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  • Jeux de Maux.  (Juillet 2003)

    Debout sur le brise larmes, elle regard de l'âme erre. L'heureux gare perdu dans le loin train, elle rêve de cent volées.  Le vent soulève des gens bruns qui sang volent un peu partout. Peu à peu des nus âges gris ans plissent le ciel.  Leur pâle heure se reflète sur la sûre face de la mère. Les vagues brassent une mousse jaune que le vent saoûl lève.  Un bateau de prêche sûr gît derrière le brise l'âme. Elle l'heureux garde ses lois nier.  L'air est lourd et chargé d'humilité. Elle sent quelques doutes de pluie.  Au loin, l'haut rage gronde. Elle dé-censure la plage et ôte ses sous liés. Elle entre dans l'amer jusqu'aux mots laids,  s'éclaircit la voie puis entame un re-frein connu d'elle seule.  Tout en murs murant, elle s'arrête un mot ment et regards d'autour d'elle.  Elle a perd soi un homme qui l'a proche. Il ne lui semble pas à compagne nier.  Sans savoir pour quoi, elle sort de la mère et l'heureux joint.  Ils ce regard de cent parlers.  Il lui souris et elle chat vire. Elle voudrait lui dire ce qu'elle panse, mais déjà leurs corps s'en lassent.   Ils sang brassent intense cément.  Puis, un épais brouille art monte de l'amer et les ans porte.                             


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  • Aujourd'hui, contrairement à toutes mes chères collègues qui « font le pont», je dois travailler.  Ou plutôt, faire acte de présence au bureau.  C'est une expérience bien étrange que de travailler un jour où la plupart des autres font le pont.  Ce matin, le quai de la gare était désert.  L'arrivée du train et des quelques passagers qu'il transportait me rassura sur le fait que je n'étais pas l'unique survivante d'une catastrophe nucléaire ou autre...

    En arrivant à la KBR (Bibliothèque Royale, où ma société a ses bureaux), j'ai fait le tour de l'étage pour constater que j'étais la seule âme qui vive.  Je me suis sentie un peu comme un naufragé sur une île déserte.  Lorsque j'ai vu passer Maarten dans le couloir il y a une demi heure (un collègue qui doit bien être aussi la seule personne présente de sa section), j'ai ressenti ce que Robinson a dû éprouver en appercevant Vendredi (excepté je n'ai pas dû sauver Maarten des mains des cannibales !).

    Comme tout naufragé, j'ai également été rapidement confrontée au problème du ravitaillement.  Ce matin, en voulant acheter mon petit déjeuner, j'ai dû constater avec horreur que les snacks du Boulevard de l'Empereur étaient fermés.  Je me suis dirigée avec angoisse vers la cafétéria de la KBR, me demandant s'ils allaient ouvrir pour les trois pelés et deux tondus qui venaient aujourd'hui.  Ouf, j'ai pu me procurer un des premiers et derniers sandwichs de la journée !  Cependant,  je pense que je ne devrai ma survie pour le reste de la journée qu'à la quête effrénée d'un snack ouvert dans le quartier.  En effet, aujourd'hui la cafet' sert du poison (heu, du poisson ! Beau lapsus qui révèle bien mes craintes...).  J'ai bien peur, en effet, qu'il ne s'agisse là d'un plan machiavélique ourdi par le personnel de cuisine et qui consisterait à provoquer un départ anticipé des rares employés qui se sont aventurés à travailler aujourd'hui; dans le but évident de pouvoir fermer plus tôt et de rejoindre enfin la masse des bienheureux qui coulent des heures paisibles, mettant ainsi fin à une injustice qui n'a que trop duré !!                               


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  • Une nouvelle pub, vue avant-hier à la TV, m'a fait m'interroger sur les dérives de ce que certains nomment parfois à tort « Le Progrès ».  On avait déjà vu récemment de cette même marque de produits pour lave vaisselle une pub montrant un scientifique qui n'hésitait pas à se passer du rouge à lèvre - affrontant les regards suspicieux de ses collègues - avant d'embrasser des verres et de les placer dans un lave vaisselle ; ceci afin de tester le pouvoir dégraissant d'une nouvelle pastille de savon.  Voici que le même scientifique refait surface pour nous annoncer la découverte d'un nouveau concept révolutionnaire que le monde ne tardera pas à s'arracher (aux dires de la marque) : un emballage « plastique » qui se dégrade au contact de l'eau.  Plus besoin donc, annonce triomphalement la pub, de déballer la pastille de savon avant de la mettre dans le lave-vaisselle.

    L'intérêt me demanderez vous ??  Economiser, je suppose, les secondes et l'énergie nécessaires à l'ouverture de l'emballage et au parcours de la distance qui nous sépare de la poubelle.  Mais alors, me direz-vous, plutôt que de créer un emballage qui se dégrade au contact de l'eau, pourquoi ne pas tout simplement le supprimer puisque les pastilles sont conditionnées dans une boîte ?  Question de logique ... économique, sans doute.

    Se « faciliter la vie » deviendrait-il le leitmotiv du «  Progrès » ?  La loi du moindre effort guiderait-elle la recherche des nouveaux concepts ? Dans la série des « objets du futur » prochainement commercialisés on a découvert récemment, lors d'une émission télévisée, « le frigo intelligent » qui recense lui-même les denrées manquantes et passe directement commande au magasin qui vous les livrera ; plus besoin dès lors de se rendre dans un supermarché ou chez le petit épicier du coin. 

    A l'ère de la voiture, de la télécommande et de l'escalator il semblerait que tout soit mis en œuvre pour nous épargner le moindre effort physique.  A quand le canapé sur roulettes téléguidé qui nous mènera directement du salon au lit sans que nous ayons à nous lever ? Ou encore la vaisselle dégradable au contact de l'eau ?  Là, au moins, on n'aurait plus à vider le lave vaisselle !

                           inventions


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  • D'où provient mon surnom de Captain'Lo ? Tout simplement du fait que je suis bel et bien capitaine, non pas d'un bateau, mais bien des "Têtes de Tucs", une équipe d'improvisation théâtrale.  La plus drôle, "déjantée" et attachante que je connaisse et que je n'échangerais pour rien au monde (sauf peut-être.... heu, non, rien!) et avec laquelle j'espère partager encore longtemps fous-rires, blind-tests, matchs, bancs, conversations e-mailiques interminables et soirées mémorables...!


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