• Certains navetteurs le savent bien, lorsqu’on traverse Bruxelles en train, ou toute autre ville sans doute, on accède par endroits à un univers invisible pour le commun des piétons et automobilistes, à savoir, l’arrière des habitations.  L’arrière des maisons et des immeubles révélant ordinairement, d’avantage que l’avant, la vie intime des occupants; on se retrouve subitement « voyageur voyeur », importun involontaire ; s’immisçant, sans y avoir été invité, dans le quotidien familier des riverains.  

    C’est ainsi que l’on peut apercevoir des sous-vêtements mis à sécher sur un balcon ; des jouets abandonnés dans un jardin dont les propriétaires sont à l’école; une vieille balançoire usagée jamais remplacée, témoin nostalgique d’une enfance révolue; un lit aux draps défaits ; une femme en peignoir qui sirote son café dans la cuisine; un adolescent accoudé à sa fenêtre qui consomme discrètement une cigarette clandestine; un vieillard qui s’affaire sur une « mini » parcelle de terrain transformée en « mini » potager ; la décoration d’un salon ou d’une véranda ; ou encore la compétition d’aménagement des jardinets vétustes, que l’on tente de personnaliser à grand renforts de nains de jardins ou autres figurines de plâtre - lutte improbable pour se sentir « chez soi », alors que les trains, régulièrement, viennent grappiller le peu d’intimité que veut bien céder, de temps en temps, la promiscuité du voisinage. 

    Aux abords des gares, tout semble rétrécir et se resserrer.  Les maisons vieillissantes, de plus en plus petites et étroites, de moins en moins verticales, se serrent les unes contre les autres comme pour s’empêcher de s’écrouler.  Toutes sortes d’objets obsolètes et rouillés ont envahi le moindre centimètre carré encore vacant, s’entassant sur les maigres balcons et dans les jardinets dégarnis. 

    Les voyageurs des trains qui longent la gare du midi, assistent, eux, à un spectacle aussi étonnant qu’« illicite », puisque les façades arrières des vieilles « maisons à appartements », sales et effritées, abritent des dizaines d’antennes paraboliques, rondes et plus ou moins blanches, accrochées vaille que vaille aux balcons, aux toits, aux murs et aux appuies de fenêtres, semblables à une multitude de champignons parasites géants qui auraient colonisé les façades.  

    jardin fortin  champignon


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  • Que tous ceux qui n'ont jamais vu le sketch de la fausse pub pour "la barre de fer" de Gad Elmaleh (et Djamel Debouze) se lèvent, et se ruent dans la vidéothèque la plus proche...

    Mon amoureux et moi, nous utilisons cette expression pour évoquer autre chose...

    Mmmh ! Messieurs, s'il vous arrivait quelques fois de rencontrer quelques problèmes pour maîtriser votre  "barre de fer", voici ci-dessous un remède efficace - voire radical - que nous propose Mr. Van den Abeele, de Couillet :

                                  bdf


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  • Le saviez-vous ? Leonard de Vinci a tenté de prouver par des croquis dévoilant l'anatomie interne de l'homme - lors d'une « copulation » - que le sperme de celui-ci était stocké dans son cerveau.

    A la recherche de ce croquis sur l'Internet, je me rends sur Google dans la rubrique Images et je rentre les mots "Sexe De Vinci".   Et voici, à ma grande surprise, le résultat (véridique) :

    DEVINCI

    Bon ! Il est vrai qu'étant donné le nombre des années, il est plutôt normal qu'il soit dans cet état.  Je dirais même qu'il a été plutôt bien conservé...

    Quoiqu'il en soit,  je suis tout de même parvenue à trouver un document scientifique qui semble vérifier la théorie de De Vinci : cette radio X d'un crâne masculin,  prise juste après un rapport sexuel :

     sexecerveau


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  • Annonce trouvée sur un réverbère du Parc de Wolvendael.

    Quelqu'un qui ne manque pas d'humour... Juste de poumons...


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  • Si les aléas de la vie vous obligent un de ces quatre à devoir insulter quelqu'un (comme c'est arrivé récemment à mon Amour à qui une s... a joué un tour de p...) et que vous vous trouvez en manque d'inspiration, je ne saurais que trop vous recommander le site des insultes québécoises : http://www.ciboire.com/insultes.html.

    Vos insultes seront bien plus originales et exotiques lorsqu'elles ressembleront à un truc du genre : " Hey tête de pissette, espèce de gros tas d'marde, T'es juste une ciboire de plote de jument , un colisse de péteux de broue carencé qui s'amuse à licher son gratin de fond d'shorts, qui transpire du cul et dont la vue rappelle un clitoris passé date ! Je te pisse à la raie, Va chier ostie d'imitation de simili-baloné séparé mécaniquement. " 

                  q

    Auteur de quelques unes des pires insultes québecoises qui tient à garder son anonymat...


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